Anecdote de preuve de confiance

Sacha a un caractère de bon noumours parfois facétieux, mais c'est aussi un froussard. Lorsque n'importe quoi est changé dans son quotidien, il va se réfugier dans une de ses places privilégiées à un autre étage.
Mais aujourd'hui, voyant que cela devenait urgent car il s'accrochait dans mes vêtements, j'ai décidé de lui couper la pointe des griffes. Jusqu'à présent (il aura 4 ans en juin), il les avait usées seul, je n'ai dû le lui faire qu'une fois et il ne s'en souvenait plus. Je l'ai couché sur mes genoux et j'ai manipulé ses griffes pour trouver le bon angle pour couper, la pince à la main. Comme cela sentait le roussi pour lui et qu'il voyait qu'il allait se passer quelque chose d'inhabituel, Sacha a trouvé la parade: il a couché sa tête sur ma main qui tenait sa patte, geste d'affection et de demande chez lui. Résultat: j'avais les larmes aux yeux! Mais on a fini par y arriver en y mettant chacun de la bonne volonté... enfin, j'ai laissé 2 griffes pour demain.

C'est un finaud Sacha........
Ils savent y faire avec nous ces poilus, ils ont une façon de faire qu'on craque immédiatement.
En tout cas Bravo, moi je n'oserai pas couper les griffes, je l'ai fait une seule fois avec Haxo qui était un chat qui ne bougeait pas et je l'ai fait saigner, alors plus jamais.......

Pauvre Sacha il devait se demander ce qu'il allait lui arriver, il avait besoin que tu le rassure, chose que tu as très bien su faire puisque tu as réussis a lui couper les griffes.

J'ai toujours coupé les pointes des griffes moi-même quand nécessaire à tous mes chats, sauf lorsque je pouvais cumuler cela avec une visite vétérinaire prévue. Car, je ne sais pas si c'est mon influence, mais la cage de transport les met dans un tel état de stress.. Une seule chatte qui a eu une griffe recourbée incarnée et où cela exigeait plus qu'un simple coup de pince avait droit à la visite spéciale véto, mais elle recevait la muselière (l'horreur pour moi) car elle tentait de mordre le véto et elle m'avait mordue moi-même très fort, car c'était fort douloureux.
Sacha n'est pas du tout traumatisé, c'est moi qui soupire de soulagement...