Le chat de gouttière : Encore appelé "chat de maison", il serait issu du croisement entre le chat des steppes d'Asie, le chat d'Afrique et le chat d'Europe. C'est suite à son introduction en Egypte que le chat asiatique se maria avec l'africain. Leurs produits furent ensuite amenés en Europe par les romains où ils se métissèrent avec l'européen, ce dernier étnt reconnu par la fédération internationale depuis 1983 comme une race à part entière. Notre chat de gouttière était né. L'homme et le chat trouvèrent rapidement un intérêt commun à cohabiter. L'animal protégeait les réserves de grains des rongeurs et trouvait ainsi une nourriture abondante et facile à attraper. Petit à petit sa domestication s'étoffa et d'utilitaire le chat de gouttière devient animal de compagnie.
Le chartreux : Cette trés ancienne race a pour origine des chats importés d'Orient vers l'Occident au moment des croisades. Ce n'est qu'au XXème siécle que sa sélection fut entreprise à Belle-Ille en Mer par deux femmes : les soeurs Léger. Parallèlement, un autre élevage a été créé en région parisienne. Ces deux souches distinctes ont fini par fusionner. Il faillit biens disparaître entièrement lorsque des croisements furent effectués avec le British Shorthair bleu donnant des produits si ressemblants que la FIFE décida qu'il ne devait former qu'une seule race. La tenacité de ceertains éleveurs désireux de retrouver le chartreux originel eu raison de cette sentence et en 1977 les deux races furent séparées. De nos jours, le chartreux possède un standard qui lui est propre.
Le Persan : Il a été créé de toutes pièces en Angleterre au XIXème siècle à partir de chats à poils longs importés de Turquie, d'Afghanistan et de Perse au XVIème siècle. L'angora turc a notamment fait parti de ses ascendants. La sélection a été orientée vers des sujets puissants, tout en rondeur et dont le poil avait tendance à augmenter en longueur. Un primier standard a été rédigé au début du XXème siècle puis a évolué principalement au niveau de son faciès. C'est ainsi que son long nez de départ a été considérablement aplati. La race connaît toujours un succès inégalé dans la grande majorité des pays.
Le Sacré de Birmanie : Bien que son passé soit réellement mal connu, il semble que ce chat d'origine française soit issu du mariage entre un persan et un siamois ganté. Il fut reconnu en temps que race en 1926 après l'exposition de Paris où le premier sujet seal point (seule couleur alors autorisée) a été présenté. Il enthousiasme presque immédiatement le coeur des français et il commence à se répandre au début du XXème siècle. La seconde guerre mondiale a faillit le faire disparaître pusiqu'à son issue il ne restait plus qu'un couple de birman. Mais des personnes passionnées ont su la faire renaître en réalisant de nouveaux croisements avec des persans blancs ou colour point. Après s'être bien développé sur notre territoire, le birman a gagné de nombreux pays étrangers avec un réel succès.
Le Siamois : Même si son origine orientale (Asie du sud-est) ne fait aucun doute, elle reste en partie un mystère. C'est à la fin du XXème siècle que les premiers siamois arrivent en Grande-Bretagne. Ils sont présentés à Londres en exposistion dès 1891. Le succès fut immédiat. Un premier standard est établi et la sélection vise à accentuer le triangle de la tête, à augmenter la taille des oreilles, à affiner son corps et à revêtir d'autres couleurs. Au début du XXème siècle, la race conquiert le continent américain. Le siamois est officiellement reconnu en Grande-Bretagne en 1936. En janvier 2004, le standard du siamois a été revu en France par le LOOF.
Le Bengale : Dans les années 60 naquit un magnifique chaton avec une robe couverte de rosettes, fruit du croisement entre un chat sauvage et un Zmerican shorthair entrepris par une américaine Joan Mills désireuse de créer un chat ressemblant à un léopard. Il a fallu plusieurs générations et le travail sur différentes lignées pour aboutir au résultat qu'elle escomptait. Dix ans plus tard, dans le cadre de recherches sur la leucose féline, l'université de Californie refait la même expérience. Le Bengal actuel est le résultat de mariages avec différentes races comme le siamois avec le burmese et l'abyssin. Il a été officiellement reconnu par la fédération américaine en 1990 puis par la FIFE 8 ans plus tard.
Le Bristish Shorthair : Au XIXème siècle, les chats à poil long importés d'Orient faisaient fureur en France. En réaction à ce phénomène, le anglais décidèrent de créer une race qui fut présentée à Londres en 1871 lors de la première exposition féline. H. Weir, juge de son état, décide d'en faire l'élevage. D'autres suivirent son exemple en effectuant des sélections dans différents coloris. Le premier club de race est créé en 1901. La seconde guerre mondiale causa la quasi extinction de la race. Elle fut sauvée par l'apport de sang persan qui la rendit plus robuste et permit l'introduction de gène "poil long". Il gagne les Etats-Unis dans les années 50 mais doit attendre 30 ans pour être reconnu. Il est reconnu par la FIFE en 1979.
Le Maine Coon : Il est originaire des Etats-Unis, plus précisément de l'état du Maine, d'où son nom. Résultat probable de croisements entre des chats locaux et des angoras importés par les colons anglais, les premières descriptions datent du milieu du XIXème siècle. L'engouement pour le persan a faillit le faire disparaître au début du XXème siècle. Il fut néanmains sauvé par quelques éleveurs passionnés dans le courant des années 50. Son ascension se poursuit alors pour réellement exploser dans les années 60 avec notamment la création aux Etats-Unis du premier club de race. Il gagne ensuite l'Europe et arrive en France en 1981 où il connut rapidement un vif succès. Il ne fut reconnu en tant que race qu'en 1967.
Le Norvégien : Il serait le descendant de chats turcs à poil long venus à bord des drakkars vikings et colonisant les bois et les campagnes scandinaves. Etant obligé de s'acclimater au climat rigoureux, il s'est forgé une grande robustesse et un abondant pelage. Le premier standard est rédigé en 1930 et il est montré pour la première fois en exposition en 1938. Par la suite, de nombreux croisements consanguins faillirent faire disparaître cette race avant qu'elle ne soit remodelée dans les années 60 avec notamment la fondation en 1963 du "Norvegian National Association of Pedigree Cats" chargé de refonder la race norvégienne à partir de critères extrêmement stricts. La FIFE le reconnaît en 1977 et il faut attendre 1982 pour le voir arriver en France. Depuis, la race s'est énormément développée dans l'Hexagone.
Le Ragdoll : Il est issu du croisement entre une chatte blanche angora et un sacré de Birmanie, maiage effectué en Californie dans les années 60 par une éleveuse de persans nommée Ann Baker. Après plusieurs métissages et une sélection drastique, le ragdoll est apparu. Le succés de ce chat si particulier fut immédiat. Cinq ans plus tard, la race était fixée. Des Etats-Unis, il émigre vers la Grande-Bretage puis gagne la France en 1986. La race a eu une certaine difficulté à s'imposer sur notre territoire et elle y suscite de nos jours un engouement encore trop rare.
Le Sphinx : C'est une mutation génétique naturelle qui a donné naissance à ce chat. Parmi des portées de chats normaux et poilus apparaissaient de temps en temps des individus dépourvus de poils. Un hollandais s'appliqua dans les années 70 à fixer ce gène particulier et 14 ans plus tard (1 an après son introduction en France) le premier spécimen fut présenté en exposition à Nogent-sur-Marne où son succès fut quasi immédiat. Il se développa donc sur notre territoire avant de s'exporter vers les Etats-Unis où le succès fut également triomphal. Il connut néanmoins dans l'hexagone des débuts assez difficiles. Son expansion débuta vraiment lorsque seuls les croisements entre sphynx furent autorisées, ce qui a permis à cette race d'évoluer correctement.